Article invité par M. Jean-Paul Adjakon, doctorant en droit international à l’université de Paris

Le commerce international, sous les auspices de l’Accord Général sur le Commerce et les Tarifs (GATT), se fondait dès son adoption sur le principe de non-discrimination entre les États membres à travers les clauses de la nation la plus favorisée (NPF) et du traitement national. Or, parmi les signataires du GATT, figuraient plusieurs pays moins développés qui avaient vainement tenté de faire entendre une voix différente de celle des puissants pays tels que les États-Unis et le Royaume-Uni.
Cependant, très vite, la question du développement par le commerce international s’est imposée au GATT avec, comme point d’orgue, la revendication d’une exception à la réciprocité, afin de garantir plus de justice dans les échanges commerciaux internationaux. Par la suite, le GATT connaîtra plusieurs modifications.